Jeu de Rôle Grandeur Nature (ou semi-réel) de l'Arbre de Vie, les Monts Rieurs... 2, 3 et 4 mars 2007
Le Continent de la Dernière Lune, Chapitre IV "Des Astres"
Hystéria.
Au début il ne s'agissait que d'un songe, un rêve, une chimère grandissant peu à peu dans l'esprit de Syphéa. De cette utopie devait naître l'espoir pour l'unification, le cour des sept peuples, la cité de toutes les chances. la fin du fléau.
Beaucoup de sang a coulé depuis. De nombreuses mains ont apporté leur pierre à cet édifice donnant leur sang et parfois leur vie pour que ce rêve se concrétise. D'autres sapaient les fondations de la ville dans l'ombre, oeuvrant pour de funestes ouvrages. Cette citée naissante a connu des heures fastes et d'autres sombre, très sombre.
Aujourd'hui la ville est en exode à la recherche d'une nouvelle terre plus accueillante, là où le mal ne la corrompra pas. La caravane d'Hystéria a subit elle aussi des pertes et nombreux sont les charognards qui restent dans son sillage guettant les proies faciles.
Mais ce temps est révolu. Nous ne fuirons plus. Une nouvelle aire approche.
La caravane sera guidée par « l'étoile ». Ceux qui ont cru en Hystéria, ceux qui faisaient partie de la caravane verront « l'étoile » tomber. Ceux qui veulent donner vie à l'espoir iront là où l'étoile tombera et poseront la première pierre de la cité qui emmènera l'Unification à la gloire et à la victoire finale.
La très sainte vaporite m'en soit témoin, je serais présent lorsque cela arrivera. J'apporterais moi aussi ma pierre a cette utopie et lorsque nous l'auront enfin bâtie, la Bête aura alors du souci à se faire, car notre cour sera plein d'espoir et d'orgueil et nous la chasseront jusque dans les terres inconnues.
Et quand nous fouleront du pied les dernières carcasses de la Bête, alors elle ne sera plus qu'un symbole d'espoir mais resplendira sur tout le continent.
Hystéria.
Fioul
Le papier était froissé et taché de sang encore tiède. Un morceau manquait, il était resté prisonnier entre les doigts crispés de son dernier propriétaire.
L'homme se redressa, réajusta son col et eu une moue de pitié pour ce pauvre bougre tombé dans un détestable traquenard. Il lisait tranquillement ce message, cette prophétie. Il la connaissait bien puisque c'était lui qui l'avait écrite et s'était arrangé pour qu'elle soit diffusée. Depuis, la caravane d'Hystéria se gonflait chaque jour de nouveau arrivant et lui non plus ne tarderait pas à y arriver. Il voulait voir tout ça de ses propres yeux et il avait quelques comptes à régler aussi.
Il restitua la prophétie à son défunt détenteur, souri et se remis en route.